Le Mozambique est un pays très spécial pour Helpcode. Un grand nombre d’entre vous sait que notre histoire a commencé dans ce merveilleux pays.
Le Mozambique est confronté à de multiples problèmes et, au cours de ces années, nous avons essayé de vous en faire part en partant des solutions adoptées pour les résoudre. Aujourd’hui, nous souhaitons vous décrire les actions que nous menons afin de garantir des soins médicaux et une bonne santé aux nombreux enfants bénéficiant de nos projets. Pour ce faire, nous avons décidé d’interroger le docteur Dumeril, avec qui nous collaborons depuis longtemps.
Avant même de pouvoir poser notre première question, Dr Dumeril a tenu à nous indiquer que « la devise du ministère de la santé du Mozambique est la suivante : la vie est notre plus grande valeur. La présence d’Helpcode à Gorongosa nous a permis d’en sauver un grand nombre ».
Docteur, pouvez-vous nous dire à quel point notre collaboration est importante pour vous ?
« La collaboration avec Helpcode nous permet d’être présents au sein des écoles et des communautés rurales et assure une série de services d’assistance. Par exemple, nous avons souvent pu, grâce à votre 4×4, transférer des patients dans des situations graves à l’hôpital de Chimoio ».
La collaboration est réciproque. Sans l’aide des opérateurs de santé locaux, Helpcode ne serait pas en mesure d’exercer ses activités.
Docteur, pouvez-vous nous expliquer les actions menées dans les écoles ?
« Bien sûr, les visites médicales dans les écoles et les communautés rurales représentent la principale activité. Les ressources dont dispose le ministère de la santé ne suffisent pas pour mettre en œuvre le programme de santé scolaire et, de manière plus générale, pour permettre à notre personnel médical et paramédical d’atteindre les communautés les plus éloignées ».
Dr Dumeril nous rappelle également l’importance de visites régulières.
« Grâce à la présence de Helpcode, nous parvenons à intervenir auprès de 20 écoles primaires, 2 voire 3 fois par an. Ensemble, nous pouvons assurer les services de santé de base à 23 % des écoles primaires du district (20/87) ».
En parallèle aux activités destinées aux écoles, le docteur note que « outre les visites médicales et à l’administration de médicaments, des activités de sensibilisation et de formation sont menées auprès des jeunes quant à l’utilisation de contraceptifs et aux bonnes pratiques d’hygiène personnelle ».
« Avec les plus petits, poursuit le médecin, nous œuvrons pour limiter l’impact de maladies pouvant mener à de graves complications. Nous réalisons des campagnes de vaccination et de tests contre la tuberculose et le VIH. »
Une belle amitié est née avec le docteur Dumeril, qui tient à nous dire qu’il nous considère comme de véritables collègues. Il est impensable pour nous de travailler dans cette situation sans lien direct avec la population locale. Nous sommes convaincus qu’il s’agit de la meilleure manière de coopérer, en soutenant les nombreuses personnes, hommes et femmes, qui s’engagent afin d’améliorer leur communauté.
Le docteur Dumeril clôture notre entrevue par un tacuta (merci) de la part des milliers d’enfants et d’adultes ayant bénéficié d’une assistance médicale au cours de ces années. Un merci que nous adressons également à tous nos partenaires et volontaires.
En savoir plus sur nos activités au Mozambique et nous aider à améliorer la vie de nombreux enfants.